Les faits. Sibérie, Australie, Californie, Argentine, Brésil… Si les incendies géants ont toujours existé, rappelle Jean-Baptiste Filippi, chercheur au CNRS sur le site Reporterre, leur fréquence et leur intensité augmentent de manière dramatique. Leur origine est souvent humaine, mais le réchauffement climatique prépare le terrain : les cours d’eau sont bas, les sécheresses intenses, les forêts vulnérables et plus facilement inflammables.
En France. En août, 1000 hectares sont partis en fumée près de Martigues. Le danger en France, c’est que des forêts que l’on pensait épargnées, puisque trop au nord, ne le soient plus avec la hausse des températures et la multiplication des sécheresses. Des régions comme la Nouvelle-Aquitaine ou Auvergne-Rhône-Alpes sont désormais à risque et celui-ci pourrait s’étendre à tout le territoire d’ici la fin du siècle.
Les solutions. Au-delà de la lutte contre le réchauffement climatique, combat du siècle, il existe des solutions à court terme. La formation des agriculteurs pour limiter le brûlage pastoral. La responsabilisation des habitants : en France, dans les zones à risque, les habitants sont obligés de débroussailler dans un rayon de 50 mètres autour de leur maison. Les politiques doivent aussi endiguer l’étalement urbain, dont le développement anarchique a eu des conséquences désastreuses lors des incendies californiens.
À voir. Sur le site de la NASA, il est possible d’observer au jour au jour le jour les incendies dans le monde.
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