→
Le coeur de l'océan
C’est une lettre d'amour écrite il y a 80 ans par un militaire en poste en Asie à Iris, sa fiancée restée au Royaume-Uni. Le 16 février 1941, le cargo postal qui ramène la lettre est torpillé par un sous-marin allemand au large de l’Irlande. La lettre sombre dans les abysses à 4000 mètres de profondeur. En 2010, une mission de recherche découvre l’épave et remonte les sacs postaux, dont cette fameuse lettre. Lyophilisée puis dessalée à l’eau douce, elle est reconstituée avec soin au Musée de la Poste de Londres. Voici son contenu : « Imaginez que j’ai mes lèvres serrées contre les vôtres avec mes bras autour de vous serrés, le cœur à l’unisson… » (en anglais)
→ Dur dur d’être un héros
À Strasbourg, Loïc, 22 ans, ramasse bénévolement depuis six ans les ordures sur la voie publique. Sauf quand la police s’en mêle…
→
La bonne idée
En Île-de-France, des « libraires volants » viennent en aide à leurs collègues sursollicités durant le Covid. Cette idée s’inspire du système de remplacement agricole mis en place dans les années 70 pour permettre aux paysans de partir en vacances.
→ Un puzzle du passé
C’est un parchemin biblique exceptionnel, vieux de plus de 2 000 ans, qui a été découvert dans le désert de Judée. Il était éparpillé en tous petits morceaux façon puzzle. Voici le texte que les chercheurs ont pu reconstituer : « Dites la vérité les uns aux autres, rendez la justice vraie et parfaite dans vos portes. N’inventez pas le mal les uns contre les autres, n’aimez pas le mensonge. »
Les circonstances de cette découverte sont amusantes. C’est accroupie pour faire pipi que l’archéologue Oriya Amichay a remarqué dans le sable la semelle d'une sandale vieille de 2000 ans. Cette découverte fortuite a convaincu l’équipe de fouiller les lieux pour finir par trouver le fameux parchemin. « Un archéologue homme, plaisante-t-elle, serait passé à côté ! »
→
Un vers pour la route
Le Printemps des Poètes se tient en mars. On partage cette jolie phrase du Breton Yvon Le Men glanée dans le journal La Croix : « Le poème s’adresse à plusieurs couches en nous : âme, cerveau, pieds, mains, regard. Il a plusieurs portes d’entrée. Il trouve toujours son chemin. »
|