L'actu. Paris, Toulouse, Lyon : pour lutter contre le réchauffement, de plus en plus de villes se lancent dans la plantation de forêts urbaines.
Le problème. Le réchauffement climatique accentue les îlots de chaleur urbains. Le jour, le bitume et le béton absorbent la chaleur qu’ils restituent la nuit. Planter des arbres en ville permet de créer de l’ombre, capter le carbone et fixer les particules fines de pollution. L’arbre joue aussi un rôle de climatiseur naturel, l’été en rafraîchissant la ville, l’hiver en diminuant l’impact des vents froids, réduisant ainsi la facture énergétique. Sans oublier l'impact positif sur la biodiversité, comme le rappelait le géographe Philippe Gargov sur YouTube.
Le modèle. Très à la mode, la micro-forêt du botaniste japonais Akira Miyawaki est pensée pour pousser très rapidement, 10 fois plus vite qu’une forêt classique. Par souci d’équilibre, elle est composé d'une grande variété d’espèces — 30 à 40 — plantées très densement, 3 arbres au m2.
Les limites. Gérer ces forêts nécessite une expertise. En ville, les arbres sont fragiles, à la merci des maladies et des insectes. Certaines espèces, comme les platanes et les peupliers, peuvent paradoxalement être une source de pollution.
Aller plus loin. Planter des arbres n’est pas LA solution magique pour compenser ses émissions de CO2.
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