À PICORER

🚲 Cyclisme. À 80 ans et avec neuf de ses copines, Sylviane Simon a rallié à vélo La Châtre (dans l’Indre) à Toulouse. Soit 600 kilomètres en une semaine.

🥒 Agriculture. On en parlait sur Bulletin. 2% seulement des cornichons consommés par les Français sont produits localement. Dans l’Ouest, une vingtaine d’agriculteurs relèvent le défi.

📍 Enfance. Reportage difficile mais plein d’humanité : à Paris, les policières de la Brigade de protection des mineurs aident les enfants victimes de violences à briser le silence.

📚 Littérature. Corner, griffonner ou stabiloter un livre, est-ce un sacrilège ?

🐸 Nature. Quel est le point commun entre les coraux, les hêtres et les crapauds ? Ce sont des espèces bio-indicatrices, dont la fragilité face au réchauffement climatique ou à la pollution en fait malgré eux des boussoles pour les scientifiques.

🚇 Carte. La paréidolie, c’est le fait de voir un animal parmi les nuages. Ou sur le plan du métro parisien

📸 Photographie. Pour dénoncer la manipulation des images, un photographe norvégien a lui-même fabriqué un reportage totalement bidon… pourtant présenté cette année au prestigieux festival Visa pour l’Image.

🛌 Sommeil. Les heures de sommeil avant minuit sont-elles les plus importantes ?

« La vie devrait se dérouler à l’envers. Tu commences par mourir, pour être débarrassé. Ensuite, tu vis vingt ans dans une maison de retraite, d’où tu te fais virer (…) Tu travailles durant quarante ans jusqu’à ce que tu sois assez jeune pour profiter de la retraite. Tu vas au lycée, tu consommes de la drogue, de l’alcool, tu fais la fête, l’amour. Tu entres en primaire, tu es un gamin sans aucune responsabilité, tu deviens un bébé, tu passes tes neuf derniers mois dans un ventre à flotter et enfin, tu achèves ta vie dans le regard fiévreux de désir d’un autre. »

Sean Morey

Humoriste américain

Plaisir des yeux

La vie en miniature

Tatsuya Tanaka

C’est une tâche à la fois titanesque et minuscule à laquelle s’attèle chaque jour depuis dix ans l’artiste japonais Tanaka Tatsuya avec son Miniature Calendar suivi par des millions de personnes. Aidé de quelques figurines façon majorettes, il détourne son quotidien pour animer de petites saynètes pleines d’imagination et plus profondes qu’il n’y parait. Une part de cheesecake devient un bout de banquise et un volant de badminton une robe de mariée.

👉 Son Instagram

Le mot de la fin

📍 Tarab طَرَب Vous en avez peut-être déjà fait l’expérience lors d’un concert. En langue arabe, tarab désigne l’extase, l'euphorie, l’ivresse artistique qui nous saisit à l’écoute de certaines chansons et musiques. Ce mécanisme incontrôlable et puissant réveille des émotions enfouies qu’elles soient joyeuses ou mélancoliques. Le tarab nécessite une communion profonde entre l’artiste et son public. La diva égyptienne Oum Kalthoum, la plus célèbre chanteuse du Moyen-Orient, savait provoquer le tarab mieux que quiconque.

Scientifiquement, le tarab a du sens. La musique fonctionne comme une symphonie neuronale, en activant de manière synchronisée des zones très différentes dans le cerveau, les aires visuelles du cortex, l'amygdale et le système limbique qui produit cette cascade d'émotions.

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