→
Un arbre vénérable
Au Chili, Jonathan Barichivich, un chercheur du CNRS, a peut-être identifié l’arbre le plus vieux du monde. Surnommé « l’arrière-grand-père », ce cyprès de Patagonie aurait 5000 ans. Il serait donc né… au début de l’âge de bronze, lorsque l’homme inventait l’écriture. Cet arbre vénérable a profité d’une situation exceptionnelle : il a poussé dans un ravin frais et humide, à l’abri des incendies et de la hache des bûcherons. Le plus fou, c’est que c’est le grand-père de Jonathan qui a découvert l’arbre en 1972 avant de le montrer à son petit-fils. « C’est un arbre qui est très, très proche de nos cœurs », raconte le scientifique. Le cyprès n’est malheureusement pas en grande forme. Un quart seulement est réellement en vie. Il a perdu une grande partie de sa couronne, le réchauffement assèche sa terre et le ballet des touristes use ses racines (en anglais | résumé en français).
→
Une odyssée connectée
À la mort de son père, Mehdi a décidé de se lancer dans un grand périple. Son but : rallier à pied Melun où il habite, et Alger où réside son grand-père. Plus de 4000 kilomètres en passant par la Suisse, l’Italie, la Tunisie et enfin l’Algérie. Cette odyssée, Mehdi la partage en ligne avec ses milliers d’abonnés sur Tik Tok ou Instagram le soir lors de « popote-time » devant son petit réchaud. Mais aussi en chair et en os avec ses followers (à lire ici ou à voir là).
→
Une main tendue
À Quimper, Doriane souffre de deux maladies neurologiques. Impossible pour elle de trouver un emploi, malgré toute sa motivation, raconte-t-elle dans un article du Télégramme. En lisant le journal, Alain, le patron d’une société de réparation de pneus, est pris aux tripes par son histoire. Doriane travaille désormais au sein de l’entreprise, avec un poste et des horaires aménagés.
→
Une goutte d’humanité
C’est une histoire terriblement humaine au milieu d’un océan de violences, racontée par le magazine américain The Atlantic et traduite par le Courrier international. Dans le village de Loukachivka, dans le nord de l’Ukraine, la famille Horbonos a partagé pendant trois semaines son quotidien avec cinq soldats russes venus se réfugier dans leur cave. Au fil des jours et des discussions, la confiance s’est nouée. Les occupants et les occupés se racontent leurs vies, leurs colères, leurs ressentiments. Le geste peut paraître dérisoire, mais avant de repartir, les soldats russes se sont excusés.
|