Le problème. La montée des eaux et les inondations qui s'intensifient avec le réchauffement climatique menacent les villes. Or, celles-ci sont devenues tellement bétonnées que l’eau n’arrive plus à s’y écouler, créant des problèmes qui ne feront que croître à l'avenir (saturation du réseau, pollution, impact sur la santé).
La solution. Le principe d’une ville-éponge, rappelle la newsletter Daily Green : pouvoir se gorger d'eau comme une éponge lors des fortes précipitations. Comment ? Grâce à ses jardins, ses zones vertes et humides, ses lacs urbains, ses routes en béton poreux et ses toits végétalisés. Les squares peuvent même se transformer en bassin de retention temporaire. Et quand cette eau s’évaporera, c'est toute la ville qui sera rafraichie.
À la loupe. Depuis 2014, la Chine s’est lancée dans la construction de 30 villes éponges. Voici deux autres exemples concrets : Rotterdam située à 80 % sous le niveau de la mer et Hongkong exposée aux typhons.
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