Le problème. Écolos et chasseurs ne sont pas les meilleurs amis du monde. Dans le Vercors, le projet d’une réserve sauvage achetée grâce à un financement participatif crispe les chasseurs, comme le raconte Le Parisien.
Les solutions. Ce dialogue rompu n’est pas une fatalité, rappelle Libération. Dans les Cévennes, des chasseurs testent des munitions sans plomb pour ne pas intoxiquer le gypaète barbu. Dans les Ardennes, le domaine de Belval fait figure de modèle. La chasse y est pratiquée de manière responsable (seuls le cerf et le sanglier sont tués pour réguler les populations). Chasseurs et écologistes œuvrent ensemble pour protéger la biodiversité (absence de pesticides, protection des zones humides, comptage d’oiseaux). En 2015, le site Reporterre racontait cette belle initiative, avec un beau dialogue entre le fondateur du domaine avec un ornithologue. Loin, très loin des clichés sur le chasseur écervelé et l’écolo déconnecté…
La citation. « Le problème, c’est qu’aujourd’hui dans nos sociétés, la mort est devenue taboue. Avant, tout le monde tuait le cochon ou le lapin à la ferme. On a anthropomorphisé notre rapport à l’animal, il est dicté par Walt Disney et Bambi. »
|