À NOS LECTEURS

🙏🏼 Merci ! On prend un peu d’avance pour faire le bilan de cette année 2022. Rassurez-vous : ce bulletin n'est pas le dernier de 2022. Bien au contraire : on a prévu deux bulletins originaux pour vous accompagner jusqu’en 2023.

Cette newsletter est simplement l’occasion de vous remercier pour votre fidélité. Bulletin a été lancé en 2020 en plein Covid. Nous avions imaginé cette livraison de bonnes nouvelles comme une petite respiration face à une actualité trop souvent pesante. Au fil des éditions, on essaie de continuer à porter ce même regard émerveillé sur ce qui nous entoure, de vous surprendre et de mettre en lumière ce qui nous rassemble. 

Vous êtes 50 000 bulletineuses et bulletins. Nous serons heureux de poursuivre cette aventure en 2023 avec vous.

– Jean Abbiateci, le fondateur de Bulletin

Les bonnes infos

Les 5 histoires qui vous ont passionnés cette année

Blue Painting - Kandinsky

Allison ou la vie perchée

Enfant, sa mère l’emmenait en porte-bébé voir les brebis en montagne. Depuis ses 19 ans, Alisson est bergère professionnelle dans les Pyrénées. Chaque été, accompagnée de Miss sa chienne patou, la jeune fille — ouvrière agricole le reste de l’année — monte en estive s’occuper d’un troupeau à plus de 2000 mètres d’altitude. Un métier rude, qui exige des talents de marcheur, de géographe, de dresseur et de soigneur. Évidemment, pas de réseau téléphonique en cas de problème. L’automne arrivant, elle redescend profiter de quelques plaisirs d’en bas. « C’est la douche qui me manque le plus ! » (son portrait | son quotidien en images)

Jordan et le pouvoir des fleurs

Jordan est boulanger dans un hypermarché près de Lens. Un jour, en allant se recueillir au cimetière, il remarque de nombreuses tombes laissées à l’abandon. Et pourquoi pas, se dit-il, leur redonner quelques couleurs ? Avec l’accord de son employeur, il décide de récupérer les bouquets de fleurs officiellement périmés, mais encore en bon état, pour ensuite les mettre à disposition gratuitement dans les cimetières. Jordan a depuis élargi aux EHPAD son service de fleuriste bénévole.

Clément et Pauline, l’amour malgré la mort

À 92 ans, Clément Gravel vit près de Québec au Canada. Il sait sa femme Pauline condamnée par la maladie. Chaque matin, il lui rend visite à l’hôpital. Un jour, elle lui offre un surprenant cadeau : des pinceaux, des tubes de peinture et des toiles vierges. Autodidacte, Clément se met à peindre frénétiquement toute la nuit. Le lendemain matin, il retourne auprès de Pauline, son tableau à la main. Le visage de son épouse voilé habituellement par la douleur s’éclaire alors d’un merveilleux sourire. C’est par ce rituel que Clément va accompagner Pauline jusqu’à sa mort. La peinture va alors aider Clément à apaiser son chagrin. Chacun de ses tableaux est un fragment d’une vie commune emplie par « la joie de la fête, le merveilleux de l’instant et le rire aux éclats ». Clément peint tout, les moments heureux, les disputes, la naissance des enfants. « J’ai des souvenirs qui arrivent : des fleurs, un concert à l’opéra, une anecdote. Je descends à la cave, je m’assois, et la peinture commence. » Son œuvre — 500 tableaux — est exposée au musée.

Les bonnes ondes de Sandrine

Elle s’appelait Sandrine. Sa vie n’a pas été un long fleuve tranquille. Orpheline de mère et fâchée avec son père, elle était « différente » comme on dit pudiquement, vivant avec peu. Cette fidèle auditrice de RTL a passé vingt ans de sa vie devant la porte d’entrée de la célèbre radio. Tissant avec les animateurs — Laurence Boccolini ou Laurent Boyer — une relation respectueuse et forte. Le jour de sa mort, l’animateur Éric Jean-Jean lui a rendu un bel hommage : « Merci de nous avoir rendus plus généreux, plus ouverts, plus aimables ».

L’épopée cycliste d’Annie Londonderry

L’histoire, est racontée par le magazine Géo : le tour du monde à vélo d’Annie Londonderry, une mère de famille de Boston qui n’était jusqu’alors jamais montée sur une bicyclette. Tout commence par un pari entre deux hommes. Non, jamais une femme ne pourra faire le tour du monde à bicyclette, jamais ! Annie relève le défi et quitte sa ville le 24 juin 1894. Si les premières semaines sont dures, la « vaillante cycliste » lance son périple quand elle troque sa jupe longue pour un short bouffant. Annie débarque au Havre, s’attire quelques remarques sexistes des journaux français, poursuit vers l’Asie pour atteindre le Japon. Là, elle prend un bateau pour la Californie et boucle son tour du monde… en 15 mois et malgré un bras cassé. Pour le New York Times, c’est « le voyage le plus extraordinaire jamais entrepris par une femme ».

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Dans les coulisses de Bulletin

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Chaque lundi, Bulletin arrive dans votre messagerie en général vers 7 heures du matin. Voici comment ça se passe. 

  • Tout commence le lundi d’avant. Au fil de la semaine, on repère les articles qui nous semblent intéressants. On reçoit des suggestions d’articles de votre part qu’on lit soigneusement. existant.
  • Le vendredi, c’est le jour de lecture. On parcourt près d’une centaine d’articles pour autant d’onglets ouverts sur notre ordinateur (qui souffle et chauffe comme un beau diable). Notre choix — forcément subjectif — se fait sur différents critères : l’écriture, le plaisir, l’originalité du sujet. En cas de doute sur le sérieux d’un article, on l’écarte. On essaie d’avoir une grande variété de sources : des médias traditionnels, des nouveaux médias, des blogs de passionnés, des sites de chercheurs, des journaux étrangers. Notre but premier, c’est de vous surprendre. Quand on parle d’une initiative, on vérifie qu'elle est crédible. Même pour nos infos insolites, on essaie toujours de trouver des informations qui aient du sens.
  • Le dimanche, c’est le jour d’écriture. Bulletin semble petit, mais c’est un travail chronophage. Il est bien plus difficile d’écrire court que long. Une petite rubrique comme « Le Mot du jour » peut prendre parfois deux ou trois heures, le temps de bien comprendre le sens et vérifier toutes les infos.
  • Le sprint du dimanche au lundi. La newsletter est relue, souvent tardivement par l’épouse de l’auteur de ces lignes (merci Anne). Dans le meilleur des cas vers 18 heures, dans le pire au milieu de la nuit. On envoie un mail de test pour vérifier que tout fonctionne. Une toute dernière relecture au réveil avant de cliquer sur le bouton « envoyer ». 
LA PETITE HISTOIRE

Bulletin, une newsletter écrite avec des moufles 

 

Cette année, Bulletin a parfois été publié dans des conditions rocambolesques. L’hiver dernier, nous avons été confrontés à une brusque coupure d’Internet — merci SFR — un dimanche soir. Résultat : nous avons fini le lundi à cinq heures du mat’ et par -5 degrés sur le parking de la déchetterie voisine pour essayer de réussir à capter un signal 4G suffisant. On peut le confirmer : pas facile d’écrire avec des moufles ! Cette coupure a duré près d’un mois et les bulletins de janvier ont été fabriqués… depuis le McDo voisin.

FOIRE AUX QUESTIONS

🌻 C’est qui Bulletin ? Bulletin, c’est une équipe de 65 personnes installées dans d’immenses bureaux sur les Champs-Élysées… Euh, pas du tout ! Bulletin, c’est une toute petite équipe. Basé en Haute-Savoie, Jean Abbiateci — l’auteur de ces lignes — est le fondateur du projet. Depuis Genève, Loris Grillet assure la direction artistique et le design. Si votre newsletter s’affiche correctement sur tous les téléphones, c’est grâce à Rémi Parmentier et son studio Tilt basé à Tourcoing. Cette année, Bulletin a accueilli plusieurs contributrices : Sandrine Tolotti (pour notre supplément Saint-Valentin en duo avec L’Intimiste), Lucie Azéma (pour le hors-série sur le thé), le duo Marine Delphine Tayac et Marine Mugnier du collectif Antidotes. Les illustrations sont l’œuvre de Perceval Barrier. 

🌊 C’est où Bulletin ? Ça ne s’invente pas : Bulletin est publié à… Publier en Haute-Savoie. Cette petite ville est située en bord du Léman avec derrière les montagnes du Chablais — la Dent d’Oche et les Cornettes de Bise pour les connaisseurs. C’est ici qu’est embouteillée la fameuse eau d’Évian. Parmi les célébrités de Publier, la grande poétesse Anna de Noailles (1876-1933). Si son corps est au Père-Lachaise, son cœur — au sens propre — est enterré au cimetière de Publier avec cette magnifique épitaphe gravée dans la pierre : « C’est là que dort mon cœur, vaste témoin du monde… ». 

💴 Ça marche comment Bulletin ? Bulletin est édité par une petite entreprise nommée Papier Brouillon. Notre mission est d’assurer la publication de votre newsletter chaque semaine. Notre but : pouvoir payer correctement les auteurs, les illustrateurs, et ainsi assurer la pérennité du projet dans le temps. On propose ainsi des formations et des prestations pour les médias, les associations ou les entreprises. Il y a parfois un peu de pub dans Bulletin. Près de 400 lecteurs ont rejoint le club Bulletin. Le petit succès de notre dico — 3300 exemplaires vendus en six mois — est une bonne nouvelle : il va nous permettre de vous proposer davantage de bulletins l’an prochain. 

L'idée cadeau

À Noël, des mots à offrir et à partager !

Vous cherchez un cadeau sympa pour Noël ? Offrez (vous) un exemplaire du « Dico des mots extraordinaires ».

Voici trois bonnes raisons :

  • C'est un cadeau original. Ce livre compile 120 mots — beaux, étranges et rigolos — glanés dans le monde entier. Des mots pour s'émerveiller, pour explorer nos émotions. Des mots pour rêver. Des mots à offrir et à partager.
  • C'est un joli objet. Ce petit livre coloré comme un arc-en-ciel est idéal à glisser sur la table du salon ou dans les WC. C’est aussi un bon point de départ pour des conversations joyeuses et endiablées lors du Réveillon. Il est imprimé en France, avec du papier issu de forêts gérées de manière écolo et avec des encres végétales.
  • C’est un moyen simple de soutenir Bulletin. Si vous prenez plaisir à lire nos newsletters du lundi bien évidemment.

MAKING-OF

Bulletin, une newsletter sérieuse sans se prendre au sérieux

iStock

On vérifie nos infos. Bulletin est écrit par des journalistes professionnels. Si on utilise un ton parfois un brin farceur, on s’attache à la véracité des informations que l’on vous propose. Même si nous ne sommes pas à l’abri d’erreurs : dans ce cas-là, on corrige et on le signale dans le bulletin qui suit.

On cite nos sources. Bulletin fonctionne grosso modo comme une revue de presse enrichie. On renvoie systématiquement nos lecteurs vers la source originale. L’une de nos grandes satisfactions est de pouvoir faire découvrir d’autres médias à nos lecteurs, en français (notamment chez nos voisins suisses, belges, et canadiens) et dans le monde entier.

On traque les (fausses) citations. Bulletin publie chaque lundi une citation. Or, sur Internet, les fausses citations pullulent, et ça peut être un piège. Exemple avec cette belle lettre d’amour faussement attribuée à Frida Kahlo : « Tu mérites un amour décoiffant, qui te pousse à te lever rapidement le matin, et qui éloigne tous ces démons qui ne te laissent pas dormir ! » En réalité, ce très beau poème est l’œuvre d’une jeune poétesse mexicaine Estefanía Mitre. Cheaz Bulletin, on prend systématiquement le temps de vérifier l’auteur de la citation, et que celle-ci figure bien dans ses livres. 

📍 BONUS. Comment s’assurer de la fiabilité de la citation ? Ce bon site est très utile (malheureusement uniquement en anglais).

« Je lis Bulletin tous les lundis matin avec mon café. Quand je bloque sur une équation, ça me donne le plein d’énergie pour aborder ensuite mon problème avec un œil neuf.  »

Albert Einstein, Zurich, 1905 

Physicien mondialement connu (1879-1955)

À PICORER (LE BEST OF) 

🚇 Urbanisme. Arriver à Châtelet quand on vient pour la première fois à Paris, c’est faire une expérience assez similaire à celle vécue par Thésée dans son labyrinthe. Depuis huit ans, l’ingénieur catalan Albert Guillaumes Marcer a modélisé 275 stations de métro de 23 villes d’Europe.

🧒🏻 Parentalité. Nos enfants sont-ils devenus des enfants d’intérieur, qui n’ont plus le goût du dehors ? SPOILER : c’est un peu la faute des parents.

🌈 Philosophie. Un éloge beau et profond de la routine.

💧 Carte. Versez une goutte d’eau n’importe où dans le monde, et suivez son voyage jusqu’à l’océan.

💬 Émotions. Mathilde est sourde de naissance. Elle raconte avec profondeur et poésie le monde dans lequel elle vit, où les sons deviennent des vibrations, et où le silence se fait parfois assourdissant.

🎧 Nostalgie. Il existe un musée virtuel des sons en voie de disparition. Ceux que vos enfants n’entendront sans doute jamais.

📸 Internet. Vous utilisez des GIF animés. Vous êtes vieux.

🌈 Psychologie. Notre cerveau est ainsi fait que les pensées positives ont tendance à glisser sur lui comme sur du Téflon tandis que les pensées négatives s’accrochent à lui comme sur du scratch. Comment dès lors vivre heureux et plus apaisé ?

🌊 Océans. Cette carte des phares est totalement hypnotique. Les couleurs sont les bonnes. Le diamètre des cercles correspond à la distance à laquelle chaque phare est visible.

Plaisir des yeux

L’homme qui photographiait les maisons et les émotions

Sejkko

C’est le compte Instagram qui a été le plus « cliqué » en 2022. Sejkko, alias Manuel Pita, est portugais. Il y a dix ans, cet autodidacte s’est mis en quête d’immortaliser les « maisons solitaires ». Empreintes de poésie, ces habitations semblent flotter au milieu de l’horizon, le photographe supprimant parfois quelques éléments du décor, une poubelle ou un lampadaire. Sous son objectif, chaque maison semble avoir son identité, son caractère, avec ses couleurs, son histoire, sa singularité. Son travail, Sejkko l’envisage comme une manière d’explorer ses propres émotions et sa propre identité : la nostalgie du Vénézuéla de ses parents, son enfance, le déracinement, le temps qui passe, la solitude, la tristesse, la chaleur d’avoir un foyer…

📸 Son compte Instagram

« Entreprendre une amitié, c’est se soucier de la personne, être là, lui consacrer du temps, l’aider, la soutenir, être heureux de ses triomphes et malheureux de ses frustrations. On ne peut pas être l’ami de tout le monde, comme on ne peut pas tomber amoureux de tout le monde. Trop d’amis, c’est pas d’amis. C’est une affaire sérieuse, même si elle s’accompagne souvent de fous rires. »

Susie Morgenstern -« Touche-moi »

Autrice franco-américaine de littérature jeunesse 

Les mots de la fin (d'année)

Voici un petit lexique utile à l'approche de Noël.

📚Jólabókaflóðið. « L’inondation de livres » — est l’une des traditions les plus populaires d’Islande. En décembre, toute l’île « s’enlivre », les rues, les librairies, les cafés. Chaque foyer reçoit à la maison un catalogue de 700 livres. Le soir de Noël, on s’offre des romans à lire en famille au coin du feu.

😃 Voorpret. La pré-joie des Néerlandais. Soit l’excitation que l’on ressent en prévision d’un évènement qui s’annonce agréable : feuilleter un guide de voyage avant son départ en vacances, attendre l’être aimé sur un quai de gare ou préparer une petite fête. Évidemment, ça s’applique aux fêtes de fin d’année. 

💓 Kilig. En tagalog, la langue en usage aux Philippines, kilig désigne l’excitation romantique, l’étincelle hormonale qui vous saisit lorsque vous rencontrez celui ou celle qui pourrait devenir votre crush, la personne aimée. Cette sensation peut aussi vous saisir par procuration lorsque, assis dans votre canapé, vous regardez les films romantiques de Noël à la télé. 

❣️ Meraki μεράκι. En Grèce, meraki, c’est mettre tout son amour, son ardeur, son âme, son temps, sa créativité dans ce que l’on fait pour les autres, jusqu’à y laisser une part de nous-mêmes. Meraki s’applique aussi dans la vie quotidienne, au travail, en amour ou en amitié. Meraki, c'est quand avant Noël, on prépare avec beaucoup d'attention les chambres des invités, on mitonne des petits sablés délicieux et on décore avec soin le sapin. 

🌈 Firgun פירגון. C’est en hébreu moderne la positive attitude chère à Lorie. C'est l’anti-Schadenfreude allemande — ce plaisir puissant qui vous envahit face au malheur des autres. Avec Firgun, on se réjouit au contraire du bonheur de ceux qui nous entourent, on se déleste de toutes ses mauvaises pensées. Firgun, c’est un antidote à l’envie, un refus d’entrer en concurrence avec les autres. Un sentiment parfait pour Noël.

 😂 Jayus. En argot indonésien, c’est une blague si nulle… qu’elle provoque involontairement un fou rire. En usage dans les grandes tablées de fin d'année. On parlera aussi de « blagues de daron/papa/tonton » (mais ça marche aussi avec les mamans/tatas). 

🥟 Shemomechama შემოჭამა. Vous allez en faire l’expérience très bientôt. Shemomechama désigne en géorgien l'overdose alimentaire. Vous êtes largement rassasié, mais vous continuez à manger au-delà de la jauge de votre estomac. À table, les mets délicieux s’enchaînent, votre assiette et votre verre se remplissent par magie. Mais attention, shemomechama n’a rien à voir avec la gourmandise. C’est une goinfrerie par accident. Le mot porte en lui cette passivité : de la nourriture a été mangée en excès, et vous en êtes la victime !

🤗 Sobremesa. En espagnol, la conversation d’après-repas. Après le réveillon, les assiettes sont vides, les ventres pleins et les esprits parfois enivrés. C’est à ce moment que les conversations sont les plus passionnées, les plus joyeuses, les plus sincères. Une bonne sobremesa dure au minimum aussi longtemps que le repas lui-même.

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🌈 Au pied du sapin. Bulletin, c'est aussi un livre, un « dico des mots extraordinaires » que vous pouvez (vous) offrir pour Noël en cliquant ici.


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